mic54
2021-07-23 11:22:44 UTC
Bonjour,
Pour ceux qui ont Facebook je vous propose ce lien, j'ai créé un groupe ou
je posterai mes "trouvailles". L'avantage c'est que quand vous faites partie
de ce groupe, vous pouvez en faire autant...
https://www.facebook.com/groups/238251788137290
(c'est mon premier groupe, je ne suis même pas sûr que le lien fonctionne
;- ) )
La plupart d'entre nous avons entendu parler des levées exceptionnelles.
Ces levées supplémentaires laissez un délai pour déposer son courrier après
la dernière levée du jour.
Une loi en date du 9 mai 1863 permet d'accorder au public de nouvelles
facilités pour l'expédition de ses correspondances, en admettant à profiter
du plus prochain départ, moyennant une taxe d'affranchissement
supplémentaire, les lettres déposées dans certains bureaux après les heures
de levées générales.
La taxe supplémentaire, quel que soit le poids des lettres est fixée de la
manière suivante, tant par la loi que par un décret impérial en date du 16
mai, savoir :
20 centimes pendant le premier quart d'heure qui suit les levées actuelles ;
40 centimes pendant le second quart d'heure ;
60 centimes pendant tout délai ultérieur.
Nota. Des boîtes spéciales, dans lesquelles auront exclusivement lieu les
levées exceptionnelles, ont été établies aux bureaux de la place de la
Bourse, de la rue St-Honoré 202 et de la rue de Cléry, ainsi qu'à l'Hôtel
des Postes.
Dans les autres bureaux ci-dessous désignés, les lettres seront jetées dans
les boîtes ordinaires (1).
Suit une liste de bureaux.
Evidemment le nombre de bureaux permettant la levée exceptionnelle
augmentera.
Des cachets spéciaux furent créés, ils étaient pour la plupart octogonaux.
C'est le cas du timbre à date que je présente ici, de la R.P. de Paris
(départ en bas de l'octogone).
Loading Image...
La première date signalée de son utilisation dans le supplément des Feuilles
Marcophiles N°292, est le 16 juin 1877.
Le tarif du 20 mars 1887 ne prévoit qu'un seul délai pour les levées
exceptionnelles.
Ainsi il est signalé l'emploi de levées exceptionnelles E1,E2,E3,E4 et E5
(E6 n'est pas certain) qui ne correspondent à aucune tarification
particulière, mais qui pourrait correspondre à des sections de levée
exceptionnelle.
On remarquera une perforation sur le timbre, difficilement identifiable avec
l'ANCOPER, malgré que je pencherais pour D.F51 société Debayser et Cie 44
rue du Louvre (d'ailleurs près de la R.P.) car comme la société Dreyfus
Frères, les trous sont au nombre de 11 et 8 avec un point de séparation.
La hauteur des lettres pour le premier est de 6mm d'après l'Ancoper, et 6.5
pour Dreyfus.
Or j'ai une hauteur de 6.5mm. il y a la dimension total qui est indiqué 12mm
pour le premier, et 10.5 pour Dreyfus, ici j'ai 11.7, plus près de Debayser
donc.
Reste l'écart des deux lettres, signalé à 4 pour Debayser, j'ai 3.5, comme
Dreyfus est donné pour 2.5 c'est Debayser qui sera privilégié.
Sincèrement,
Michel
Pour ceux qui ont Facebook je vous propose ce lien, j'ai créé un groupe ou
je posterai mes "trouvailles". L'avantage c'est que quand vous faites partie
de ce groupe, vous pouvez en faire autant...
https://www.facebook.com/groups/238251788137290
(c'est mon premier groupe, je ne suis même pas sûr que le lien fonctionne
;- ) )
La plupart d'entre nous avons entendu parler des levées exceptionnelles.
Ces levées supplémentaires laissez un délai pour déposer son courrier après
la dernière levée du jour.
Une loi en date du 9 mai 1863 permet d'accorder au public de nouvelles
facilités pour l'expédition de ses correspondances, en admettant à profiter
du plus prochain départ, moyennant une taxe d'affranchissement
supplémentaire, les lettres déposées dans certains bureaux après les heures
de levées générales.
La taxe supplémentaire, quel que soit le poids des lettres est fixée de la
manière suivante, tant par la loi que par un décret impérial en date du 16
mai, savoir :
20 centimes pendant le premier quart d'heure qui suit les levées actuelles ;
40 centimes pendant le second quart d'heure ;
60 centimes pendant tout délai ultérieur.
Nota. Des boîtes spéciales, dans lesquelles auront exclusivement lieu les
levées exceptionnelles, ont été établies aux bureaux de la place de la
Bourse, de la rue St-Honoré 202 et de la rue de Cléry, ainsi qu'à l'Hôtel
des Postes.
Dans les autres bureaux ci-dessous désignés, les lettres seront jetées dans
les boîtes ordinaires (1).
Suit une liste de bureaux.
Evidemment le nombre de bureaux permettant la levée exceptionnelle
augmentera.
Des cachets spéciaux furent créés, ils étaient pour la plupart octogonaux.
C'est le cas du timbre à date que je présente ici, de la R.P. de Paris
(départ en bas de l'octogone).
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La première date signalée de son utilisation dans le supplément des Feuilles
Marcophiles N°292, est le 16 juin 1877.
Le tarif du 20 mars 1887 ne prévoit qu'un seul délai pour les levées
exceptionnelles.
Ainsi il est signalé l'emploi de levées exceptionnelles E1,E2,E3,E4 et E5
(E6 n'est pas certain) qui ne correspondent à aucune tarification
particulière, mais qui pourrait correspondre à des sections de levée
exceptionnelle.
On remarquera une perforation sur le timbre, difficilement identifiable avec
l'ANCOPER, malgré que je pencherais pour D.F51 société Debayser et Cie 44
rue du Louvre (d'ailleurs près de la R.P.) car comme la société Dreyfus
Frères, les trous sont au nombre de 11 et 8 avec un point de séparation.
La hauteur des lettres pour le premier est de 6mm d'après l'Ancoper, et 6.5
pour Dreyfus.
Or j'ai une hauteur de 6.5mm. il y a la dimension total qui est indiqué 12mm
pour le premier, et 10.5 pour Dreyfus, ici j'ai 11.7, plus près de Debayser
donc.
Reste l'écart des deux lettres, signalé à 4 pour Debayser, j'ai 3.5, comme
Dreyfus est donné pour 2.5 c'est Debayser qui sera privilégié.
Sincèrement,
Michel